Maire de Tharbad. C’est un ami de Nimhir qui l’a nommé à ce poste. Même s’il a une vision encore plus patrimoniale du pouvoir que son ami, il est aussi très pragmatique et a toujours essayé de maintenir un ordre relatif dans la ville, même si cet ordre est le sien et celui de ses intérêts. Il préférera toujours la négociation à la manière forte, mais quand il l’estime nécessaire, il n’hésite pas employer la violence voir à éliminer physiquement les gêneurs. Que se soit de manière quasi légale comme lorsqu’il fit pendre Lambril, le chef des réfugiés, pour un vol qu’il a peut-être commis, ou carrément crapuleuse, comme on le suppose avec la noyade de Siriel, défunte tenancière des Voiles de soies, coupable soit de trop en savoir ou d’avoir refuser de partager ses connaissances avec lui.
Bref, Minastan est un homme craint, à défaut d’être respecté. De toute façon son poste est si important mais si difficile que tout le monde cherche son appui, mais personne ne vise sa place.
Actuellement son gros souci est Tardegil, le capitaine de la cité. Le bouillant capitaine de la cité a mal vécu l’éviction d’Eärnil de son poste de ministre de la justice, et semble la mettre sur le dos de Minastan. C’est en l’occurrence plutôt faux, la disgrâce d’Eärnil l’arrangeait, mais il n’en est pas à l’origine. Du coup, Tardegil lui cherche en permanence des noises, et s’arrange pour saboter, par une arrivée impromptue de la garde par exemple, toutes ses « affaires ». Tardegil est même allé jusqu’à faire passer en revue au maire les prises de la nuit, une cargaison de contrebande d’arme, cargaison sur laquelle le maire aurait sûrement dû toucher une forte commission. Minastan a du féliciter en public le capitaine et sa garde, mais pour beaucoup, Tardegil a commis une audace de trop.
